Nul n’appartient à personne. Et pourtant, lorsqu’on est en couple (marié, pacsé, ou autres), on considère l’autre comme sa propriété. Au point qu’on interdit l’autre de faire telles ou telles choses, sous peine de considérer cela comme trahison et demander le divorce.
Pourtant, il serait possible de considérer autrement : l’autre ne nous appartient pas, et reste libre de faire ce qu’il veut ou peut.
Outre ces considérations, il tient à prendre en compte deux autres facteurs importants : l’honnêteté, et la question sanitaire.
L’honnêteté tient du fait que l’on dit la vérité sur ce que l’on fait. En cela, le couple induit par définition que l’autre soit au courant, même si n’approuvant pas forcément pour tout. En second lieu, et intrinsèquement lié au précédent, la question sanitaire implique que l’on prenne soin de ne pas faire n’importe quoi. Par exemple, en matière de sexualité, il faut avant tout avoir la garanti et certitude que l’autre est sain, et non pas porteur de quelques maladies que l’on risquerait alors de refiler à son autre dans le couple.
Donc dans le couple l’autre doit rester libre, mais sans jamais nuire à son autre.
(La fidélité implique aussi ces deux points essentiels)