Dans la vie, lorsqu’on a faim, en règle générale on cherche à manger.
On opère alors un choix : que va-t-on manger ?
On s’écoute plus ou moins, interrogeant à propos de « de quoi ais je envie ? », ou encore « est ce que cela est bon ? », et là aussi en règle générale, si on a quelque chose qui nous fait ni envie ni qui à l’air bon, on ne le mangera pas.
On fait un peu le tri entre ce qui est bon à manger et ce qui ne l’est pas.
Avec le temps, l’expérience, on détermine par avance ce que l’on pourrait se faire à manger, parfois en essayant d’innover à partir d’ingrédients et condiments connus… faire un peu sa cuisine, en somme.
En extrapolant avec le reste de la vie, il en est de même.
Prenons par exemple les pensées : on a tout à fait la capacité et donc la possibilité de faire le tri, de mettre en place des filtres, et de procéder à des choix sur ce qu’on souhaite s’autoriser à penser ou non.
La question : pourquoi la majorité des gens ne le font pas ?
Il accueillent leur pensée sans jamais les remettre en question ni comprendre leurs sources et raisons à leur existence.
Pourtant, ne serait il pas plus simple, en cas de pensées envahissantes négatives (comme avec de la nourriture dégoutante) de lui dire « je refuse cette pensée ! » à défaut d’avoir le temps de comprendre son origine ?
Et pour finir, se confronter aux dites pensées, parfois partager dans des groupes bienveillants en s’exprimant à propos : « voilà, j’ai eu telle pensée, j’essaie de comprendre pourquoi ». Ceci pouvant également se faire directement auprès de la personne concernée, pourquoi pas. Mais encore faut il que ladite personne soit apte et capable d’écouter sans jugement et avec abnégation, autrement toute communication serait vouée à l’échec.
Quoi qu’il en soit, pensez à faire le tri dans vos pensée, sans forcément prendre pour argent comptant chacune d’elles : faites le tri, faites des choix !