L’expression « mettre dans des cases » mérite une rapide analyse dans le but de ne pas interpréter de façon erronée celle ci.
En effet, l’erreur primaire serait de faire l’amalgame (confusion) entre « mettre dans une case » et faire preuve d’intolérance, émettre des préjugé, ou encore des stéréotypes.
Mettre dans une case signifie que l’on cherche à définir quelqu’un ou quelque chose selon des critères préétablis. Ni plus, ni moins.
Par extrapolation et association d’idée, il est possible de dénoter deux points :
- l’intention derrière le fait de « mettre dans une case ». En effet, s’il est possible que l’intention soit strictement neutre (chercher des personnes correspondant à tels ou tels critères), il reste aussi possible que l’intention primaire soit de mettre de côté certaines catégorie des personnes évaluées, dans un but péjoratif tel le racisme ou autre xénophobies.
- l’interprétation de la case en question. Si d’une façon on peut simplement se limiter de façon neutre au sens de la cas (ni plus ni moins), il reste néanmoins possible qu’il en découle une interprétation au delà de ladite case. En effet, et cette fois ci ce sont les préjugés de la personne qui interprètera la case, on peut trouver du sens à tout et tout, à la fois tout et son contraire. Et donc, certaines « case » à priori même potentiellement positive trouveront des interprétations négatives, des jugements faux, et autres attributs blessant pour la personne jugées alors négativement (rabaissement, brimade…).
La conclusion est donc que « mettre dans des cases » est neutre par nature, mais que l’intention et l’interprétation que l’on peut en faire sont, eux, potentiellement négatifs et sources de problèmes et conflits.
Ce n’est donc pas le fait de mettre dans des cases qu’il faut soigner, mais bien le regard que chacun à sur le monde et sur lui même, et ainsi combattre les intolérances, les violences, au travers d’un apprentissage sur le bénéfice de nos différences, ainsi que l’enrichissement que l’on peut trouver justement en celui qui est différent de soi. Compléter, compenser, voir soutenir l’autre selon les situations.