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Difficulté à pointer du doigt les torts et défauts chez autrui

Texte datant initialement du 18 septembre 2019 :

Il y a parfois, dans la vie et parce que l’humain est si complexe (souvent à réfléchir à l’envers du bon sens), des situations dont il est difficile de s’extraire.

Par exemple, de savoir que la personne agit en se causant du tort, en risquant de se faire du mal, en se mettant potentiellement en danger, ou simplement agissant avec quelconque préjudice possible, et de ne rien dire ou rien faire pour l’en empêcher.

Paradoxalement, il est difficile de faire entendre raison aux personnes qui nous sont chères, car insistant trop on risque de les froisser, de les vexer, de se les retourner contre soit, par le seul fait de les prévenir, et ainsi on s’abstient des recommandations du genre : attention, l’ami(e), car agissant ainsi, perdurant dans ta façon de faire, tu vas te causer, tôt ou tard, du tort, ou le plus grand mal ! (Si ce n’est pas déjà le cas)

Suite à cela, on peut faire d’un(e) ami(e) un(e) ennemi(e), se mettre à dos des personnes envers lesquelles on a de l’affection, et finalement corriger en rien la faute présente chez cette personne.

Car c’est, de toute façon, vouloir le plus grand mal à quelqu’un que de savoir que la personne est en faute et de ne rien dire.

Alors, on est obligé, en âme et conscience, d’essayer au moins de prévenir la personne, quitte à la blesser temporairement.

Mais l’égo et l’orgueil qui y est associé, avec cette constante volonté pour certain(es) de toujours avoir raison en opposition avec la recherche du vrai, empêche l’individu de s’épanouir et changer pour devenir meilleurs et espérer atteindre une paix intérieure.

Et voilà que l’on fait alors d’un(e) éventuel(le) ami(e) un(e) ennemi(e) celle ou celui qui n’aura pas su écouter des paroles bienveillantes et sincères, même empli d’une infini sagesse. Mais au moins, on aura tenté d’éviter ce qui est parfois peut être inévitable, chacun devant faire ses propres expériences, semble-t-il parfois, sans que l’on puisse empêcher cela.

Qu’en retenir ? Qu’il convient toujours d’une part d’accepter les critiques constructives et bienveillantes d’autrui, et de les accueillir comme de bons conseils, même si elles sont inutile et même si on est déjà tenu au fait du problème évoqué, et d’autre part qu’il faut réciproquement toujours s’évertuer à prévenir la personne qui pourrait, on ne sait jamais, ne pas s’être rendu compte d’un probable danger approchant, ou simplement dispenser de bons conseils lorsqu’on pense qu’ils pourraient être utile et nécessaires.

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