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Mémoire sensorielle – les mouvements

Il est assez étrange de constater que la mémoire possède un vaste champ d’applications, pour ne pas dire un éventail divers et varié parfois insoupçonné.

L’un des points qui m’intéresses présentement est la mémoire des mouvements. Celle ci se manifeste par un ensemble de stimuli extérieurs, pouvant concerner tous les sens (vue, toucher, proprioception…), et servant par la suite empiriquement pour réagir lorsque la mémoire détecte des situations identiques ou s’y rapprochant le plus possible.

Je vais maintenant prendre un exemple tout simple : le métro. Avez vous déjà pris le métro ? Disons que c’est le cas. Alors, vous connaissez ces mouvements de départs et d’arrêt de la rame, qui peuvent parfois manquer de vous faire tomber s’il n’y a rien pour s’accrocher. Bon, les risques existent lorsque vous découvrez pour les premières fois ces forces extérieures. Mais, une fois avoir pris un certain nombre de fois le métro, vous tenez instinctivement une position relative au mouvement (démarrage, arrêt, tremblements…) réduisant alors drastiquement tout risques de perte d’équilibre. Cette prouesse phénoménale est lié à la proprioception, qui joue sur la capacité à percevoir l’équilibre du corps dans l’espace (impliquant l’oreille interne).

De façon générale, il est bon d’avoir un bon équilibre, et la pratique est nécessaire. Le métro n’est pas le seul lieu pour expérimenter cela, et certains sports, arts martiaux, ou la danse, sont des exercices parfait pour développer un sens de la proprioception développé.

Vous savez maintenant quoi faire, si vous êtes sujet aux vertiges ou pertes d’équilibres.

En dernier point, j’aimerais évoquer un piège qu’il m’a été donné d’expérimenter. Lorsque un ensemble de sens vie une séquence qui précède une autre séquence (comme ex du métro), le corps et l’esprit réagissent ensemble pour se préparer au conséquences quand bien même la conséquence n’existe pas vraiment. J’ai déjà constaté cela avec un simulateur automobile en utilisant un siège + volant + levier de vitesse. Spécifiquement au moment du freinage, tout mon corps s’attend aux forces physiques liées au freinage, et alors la sensation est assez étrange. Assez difficile à expliquer par écrit. (j’y réfléchirais si un jour on me le demande plus en détail)

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