En bref, car le sujet mérite amplement un développement plus abscons, voici ce qui m’a traversé l’esprit à l’instant :
Un réseau social tel que Facebook s’évertue à travailler ses algorithme pour ne montrer QUE ce qui pourrait éventuellement plaire ou séduire l’utilisateur, tout en évitant autant que possible de montrer ce qui pourrait choquer, déplaire, ou surprendre négativement.
Quelles conséquences de toute cela ?
La conviction que l’on évolue dans le meilleurs de monde !
(une forme d’habituation et ses conséquences)
Cela nourrit le candide vivant en chacun de nous, refusant alors tout bonnement ce qui viendrait s’opposer à ce que l’on croit ou aimerait croire du monde existant.
Cela empêche aussi, subrepticement telle la tortue face au lièvre, à accepter les contraintes, difficultés, et usage du sens critique en chacun de nous.
Enfin, reste les mécanismes d’acceptation de ce qui n’est pas en accord avec soi : celui ci manquant d’exercice, s’étiole et on fini par devenir intolérant car de toute façon on n’a jamais d’opposition, alors pourquoi en aurait on ? Ainsi on ne sait plus comment réagir face à quelques éventuelles critiques, et habitué pour ainsi dire que tout tourne exclusivement autour du soi, on prend pour attaque personnelle ce qui n’est en réalité qu’analyse objective sur des faits.
La conclusion ?
Avoir le courage de s’exercer à traiter, mentalement et psychologiquement, des éléments déconcertants ou opposés, ou toutes formes de critiques. Et ce faisant, le faire avec sérénité et paisiblement, laissant implications émotionnelles ou affectives de côté.