Savoir, c’est aussi mesurer l’étendu de son ignorance.
Dès lors que l’on sait ce que l’on ignore dans ce que l’on sait, comment faire pour ne pas emprunter un certain doute quand à ce savoir ?
Il faudrait alors être fou ou sot pour ne pas comprendre que ce que l’on croit savoir n’est que reflet de cette ignorance, et alors prêter plus d’importance à ce que l’on croit savoir plutôt qu’à ce que l’on ignore, tandis qu’il est évident que l’étendu de l’ignorance ne peut être que supérieure au peu que l’on sait.